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Conservatoire Botanique

Conservatoire Botanique National de Brest
 

Situé à l'extrémité ouest de la Bretagne dans le vallon du Stang-Alar, le Conservatoire Botanique de Brest intervient pour la sauvegarde de la flore du Massif Armoricain et des îles voisines.

Agréé en tant que Conservatoire Botanique National depuis le 9 avril 1990, celui-ci a pour priorité la préservation de la flore sauvage armoricaine.

Ses compétences s'étendent aux régions Bretagne (Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan), Basse-Normandie ( Calvados, Manche, Orne) et une partie des régions Pays-de-la-Loire (Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne et Vendée), et Poitou-Charentes (Deux-Sèvres).

Il couvre ainsi une superficie totale de 70 675 km2, soit 14% de la France. La gestion est assurée par un syndicat mixte qui associe la Communauté Urbaine de Brest, les villes de Brest et de Guipavas, l'Université de Bretagne-occidentale et le Parc Naturel Régional d'Armorique.

Dans le cadre de son agrément, le CBN s'investit dans les activités suivantes :

  • Constitution d'un Atlas de la Flore du Massif Armoricain (initié en 1990), le projet mobilise un réseau de partenaire de plus de 300 bénévoles, son achèvement est prévu pour l'an 2000,
  • Réalisation du tome 2 du Livre Rouge de la Flore Menacée de France consacré aux espèces à surveiller,
  • Edition d'E.R.I.C.A. (bulletin de botanique Armoricaine, fondé en 1992) outil indispensable de l'échange et de la diffusion des connaissances entre les partenaires du réseau (botanistes, administrations, associations...),
  • Nombreuses actions menées avec le parc naturel régional d'Armorique, la Communauté Urbaine de Brest, le Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres, l'O.N.F., les Collectivités territoriales, la DIREN...
  • Conservation in situ et ex situ des espèces les plus menacées du Massif Armoricain.

Créé en 1975, le Conservatoire Botanique de Brest fut l'un des tous premiers Jardin Botanique du globe à se consacrer à la sauvegarde des végétaux menacés de disparition.

Le parc de 20 hectares, qui s'étire le long d'un ruisseau, abrite une très grande diversité d'espèces.
Les premiers palmiers rencontrés lorsque l'on descend le vallon du Stang Alarc'h, juste après la bambouseraie, sont des Trachycarpus fortunei.

Les plus hauts furent transplantés lors de la destruction de propriétés privées se trouvant sur le tracé des rocades contournant la ville, alors en construction.

Ces Palmiers à Chanvre se ressèment très bien.jubaeacbnb.jpg


Juste en face, se dresse un très beau Butia capitata. Planté à la fin des années quatre-vingts, il commence à former son stipe et s'élève doucement. Cet individu appartiendrait à la variété strictor (rachis des palmes droit et non arqué comme chez l'espèce type).

Jubaea chilensis (Juin 2001)


La presque totalité de la collection de palmiers du Conservatoire Botanique se trouve dans le bas du jardin, au pied d'une falaise.

La nuit, celle-ci restitue aux végétaux fragiles qui l'entourent, la chaleur qu'elle emmagasine dans la journée. On gagne alors quelques précieux dixièmes de degrés.

Les plus grands sujets sont les Phoenix canariensis donnés au milieu des années quatre-vingts dix par le Muséum d'Histoire Naturelle, comme d'ailleurs le Washingtonia filifera ou le Livistona chinensis.

Plantés de grande taille, ils sont cependant protégés chaque hiver par de la paille autour du bourgeon terminal.

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Phoenix canariensis et Chamaerops humilis (Juin 2001


On admirera également les deux grands bosquets de Chamaerops humilis au revers du feuillage particulièrement argenté.

A leur côté se trouve un remarquable Jubaea chilensis.
Planté il y a 25 ans, c'est le sujet le plus vieux de Bretagne après, bien sûr, les quatre individus centenaires de la région.
Il est entouré de Sabal et de jeunes Phoenix theophrastii.
Au bord du massif, on remarquera un superbe Rhapidophyllum hystrix.
En France, il n'y a qu'à Brest où l'on puisse voir, en dehors de la région méditerranéenne, un si beau représentant de cette espèce.
Le Rhapidophyllum est dioïque, et malheureusement seul un individu est cultivé, condamnant ainsi toute récolte de graines dans le futur.

rhapidocbnb.jpg


Rhapidophyllum histryx et Washingtonia filifera au fond (Juin 2001)


Comme ailleurs en Bretagne les Butia capitata, et Brahea edulis poussent aussi ici sans difficulté, tout comme le Trachycarpus wagnerianus qui se trouve contre la falaise.
Le Brahea armata se maintient également.

La palmeraie du Conservatoire Botanique de Brest est un lieu unique que tout amateur de palmiers se rendant en Bretagne se doit de visiter. Le jardin est facile d'accès, gratuit, et les plantes sont étiquetées.

chamaecbnb.JPG
Vue de la palmeraie (Juin 2001)


Date de création : 12/07/2006 @ 18:32
Dernière modification : 13/09/2010 @ 17:41
Catégorie : En savoir plus - Bretagne
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